De natura Rerum

et autres animaux dénaturés..

Je repensais à ces consommateurs boycottant les aliments issus du clonage ou des OGM, comme si un espèce d'instinct provoquait une forme de blocage, fondé sur le même genre de répugnance que le cannibalisme, par exemple,  considéré, lui, comme parfaitement normal (voire souhaitable), et relevant de l'humanité (tude?)

Cette référence à l'essence de la nature humaine, on la retrouve quand des actes abominables sont commis (massacres et tortures en tous genres): ne s'interroge-t-on pas alors sur l'humanité des bourreaux? Sont-ce encore des êtres humains? demande-t-on.

Ici on invoque la nature humaine en se tordant les mains de désespoir,  là on  cherche au contraire à l'inhiber...

Je suis un peu trop fatiguée aujourd'hui pour définir la nature humaine (demain, peut-être?)... Je me demande tout de même s'il n'entre pas un peu d'instinct de conservation dans le refus de manger des nourritures inconnues ou impossibles à se représenter suivant l'imaginaire habituel ("je suis ce que je mange") et ce qu'il faut en penser.