Sauver la planète

Comment pourrons-nous concilier le progrès de l'humanité  et la protection de l'environnement?

Cette question du « comment » est sûrement essentielle, en tout cas, parce que s’il y a un consensus sur le souci de l’environnement, en revanche les moyens de renverser la vapeur, si j’ose dire, ne font pas l’unanimité. Par exemple le remplacement des énergies « fossiles » par l’énergie nucléaire provoque un débat qui n’est toujours pas clos. L’Allemagne a arrêté son programme de centrale nucléaire il y a 15 ans, pour finalement revenir en arrière depuis.

J’aurais envie de faire un détour par un sujet qui me semble assez proche : celui des problèmes d’obésité et de mauvaise nutrition. Comment faire changer les comportements? 66% des Américains de plus de 20 ans sont obèses : (http://www.cdc.gov/nchs/data/hus/hus06.pdf#073) Le problème n’a pas été résolu aux US et maintenant il gagne l’Europe… On voit les campagnes publicitaires « mangez 5 portions de fruits et légumes par jour » - mais globalement, cela ne paraît pas très efficace.

On aurait envie de dire que face aux budgets publicitaires de l’industrie alimentaire, les gouvernements et les individus sont assez démunis et impuissants. Les solutions que l’on cherche à mettre en avant sont développer une agriculture bio, créer un business du fitness, et mener des actions grâce aux société de consommateurs.

Ce problème de l’alimentation se relie à l’environnement par l’exemple des OGM et du maïs transgénique, autorisés en Europe par la Commission Européenne et que des écologistes français ont combattu sur le terrain.

On s’aperçoit avec cet exemple que états (avec décisions politiques, législation, arbitrages économiques), scientifiques (médecins), industries alimentaires et consommateurs ont tous leur mot à dire.

Cela montre la nécessité d’une réflexion plus globale qui intègre la pollution comme un des aspects induits de l’industrialisation, et non pas une série d’accidents ponctuels et déplorables que l’on répare au coup par coup. « Pollueur/payeur » est sûrement une bonne idée dans un premier temps. Mais il serait encore préférable de penser la pollution liée aux activités humaines en amont. La science a un rôle essentiel à jouer.

On peut aussi se demander comment gérer la pollution provoquée par les pays émergents…

Sur le plan individuel, il est très difficile de faire évoluer les mentalités.

La prise de conscience est longue car on craint l’alarmisme et ensuite il y a une certaine inertie liée aux coûts de l’équipement.

En tout cas, le pb écologique se fait maintenant directement ressentir avec l’augmentation des cancers environnementaux : particules fines en suspension qui viennent tapisser les poumons, peintures au plomb, téléphones portables qui font augmenter les risques de tumeurs au cerveau etc Et si on arrive à un consensus, c’est déjà un grand pas de franchi. Donc dans les « comment », on peut compter : « informer ».

Une autre voie est de rendre l’écologie un business économiquement rentable : le « green business » : vendre des panneaux solaires et des voitures électriques… En faisant tout de même attention. Exemple: la vente de carburant vert, l’éthanol, produit à partir de maïs a considérablement renchéri les prix des aliments, les terres autrefois consacrées à la culture de produits alimentaires étant maintenant occupées pour les bio-carburants. http://www.amisdelaterre.org/Ethanol-l-energie-du-desespoir-ou.html